Ronde oui, mais obèse plus jamais !

Ronde oui, mais obèse plus jamais !

Mardi 6 septembre 2011

Bonjour tout le monde,

 

Bon Mardi

 

 

Les années sont comme les fraises, tantôt aigres, tantôt douces. On en
reprend par curiosité, parce que les belles rouges sont parfois insipides et
que les petites rabougries peuvent réserver de belles surprises. Alors, carpe
diem. C’est sûr que dans un lot de diem, il ne peut pas y avoir que des diem
pourris.

Je ne souhaiterai pas la paix dans le monde avec un sourire de Miss, la couronne
de guingois. Depuis le temps que ça ne sert à rien, ce n’est plus un vœu, c’est
une plaisanterie de mauvais goût.

Pour être raisonnable, mieux vaut souhaiter que les guerres nous épargnent le plus
longtemps possible, le temps qu’une paix s’installe d’elle-même, comme une
mauvaise habitude. Je n’ai pas suffisamment vécu pour savoir combien d’années
sont nécessaires pour se nettoyer de la guerre.

Je ne vous souhaite pas la prospérité. Au sens de richesse. L’argent est un souci
pour les riches. Ils en sont à le perdre sans en avoir jamais vu la couleur.
Par contre, je vous souhaite un travail gratifiant et une retraite sereine.
Voilà qui est plus rare qu’un jackpot à la Bourse.

Je ne vous souhaite pas le bonheur, chacun l’a en soi, il suffit de chercher.
C’est la capacité qui nous est donnée de composer avec le malheur. Une sorte de
poids pour faire remonter la balance. Il n’y a pas de bonheur qui soit léger.

Je vous souhaite la santé. Il en faut pour fabriquer en continu ce bonheur lourd
qui s’écrase pour un rien. Il en faut pour continuer à porter chacun sa part du
monde.

Je vous souhaite le succès. C’est l’aboutissement heureux d’une longue entreprise.
Mais dans aboutissement, il y a « bout ». Je vous souhaite, au bout du bout,
d’avoir envie de continuer.

Je vous souhaite d’aimer.

 

 

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06/09/2011
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