Mercredi 14 septembre 2011
Bonjour tout le monde !
Maigrir: 5 conseils d'experts
pour contrôler l'impulsivité et l'addiction à la nourriture
Des spécialistes en science
neurocomportementale suggèrent une approche pour la perte de poids qui découle
de la perspective selon laquelle l'obésité est le résultat de processus
neuro-comportementaux (par lesquels le cerveau contrôle le comportement alimentaire
en réponse à des stimulsi de l'environnement). Cette approche, considèrent-ils,
s'oppose aux approches actuelles qui misent sur la volonté pour faire les bons
choix alimentaires.
Ils identifient trois processus
neurocomportementaux impliqués dans l'obésité et la suralimentation
(hyperphagie): le rôle de récompense de l'alimentation, le contrôle inhibiteur
et l'impact du facteur temps.
La récompense alimentaire est largement médiatisée par le système
dopaminergique mésolimbique (un circuit nerveux aussi appelé circuit ou système
de la récompense). La récompense alimentaire inclut à la fois le plaisir de
manger et la motivation d'obtenir et consommer des aliments agréables au goût.
Les personnes qui ont une plus grande sensibilité à la récompense ont des
fringales plus fortes pour les aliments sucrés et gras. Cette sensibilité,
couplée avec un accès facile à de savoureux aliments riches en calories, rend
très vulnérable à la suralimentation et à la prise de poids.
Au-delà de l'intensité des envies de nourriture, il y a la capacité de
supprimer les impulsions. Contrôler le comportement en dépit d'une forte
motivation à manger est largement médiatisé par le cortex préfrontal du
cerveau, qui est considéré comme important pour le contrôle de soi, la planification
et le comportement orienté vers un but. La région dorsolatérale du cortex
préfrontal s'active lorsqu'une personne choisit des aliments sains plutôt que
des aliments plus savoureux.
L'impact du temps concerne le fait que la plupart des gens choisirait de
recevoir 200 fr. immédiatement plutôt que 300 fr. dans un an. Le plaisir
immédiat de manger a un plus grand impact sur la prise de décision que les
bénéfices plus lointains de la perte de poids.
L'obésité est grandement influencée par les vulnérabilités génétiques et
l'environnement alimentaire toxique, résument les chercheurs.
Parmi les stratégies qu'ils recommandent :
- Retirer
les aliments caloriques auxquels il est difficile de résister des
environnements personnels, tels que la maison et le lieu de travail, afin
de prévenir l'activation des circuits de récompense. - Limiter
l'impact des processus de la récompense sur les choix alimentaires en
faisant ses courses avec une liste de courses ou en utilisant les magasins
en ligne. - Pratiquer
des techniques de gestion du stress car ce dernier favorise la
suralimentation et l'obésité en amplifiant les processus de récompense
alimentaire. Le stress est, avec la vulnérabilité génétique, un des
principaux facteurs favorisant les addictions. - Éviter
les situations telles que les buffets et les restaurants qui défient le
contrôle inhibiteur. - Se
centrer sur l'atteinte de buts comportementaux à court terme, comme
cuisiner un repas sain trois soirs par semaine, plutôt que de se centrer
sur les objectifs de perte de poids à long terme.

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