Ronde oui, mais obèse plus jamais !

Ma soeur m'a parlé de la méthode "Zermati" et j'ai lu son livre.

L'idée c'est que le corps a un poids d'équilibre dans lequel il se sent bien. Au-dessus ou en-dessous de ce poids, le corps se    fatigue, il n'aime pas. Beaucoup de gens se posent la question, mais malheureusement, ce poids, on ne peut pas le connaître à l'avance. C'est le poids que l'on peut maintenir sans faire régime.    Il n'est pas calculable. Il peut aussi bien se trouver dans les limites fixées par l'IMC qu'en-dessous ou au-dessus.

Pour atteindre ce poids d'équilibre, le corps s'auto-régule. Nous sentons cette auto-régulation par le biais de la faim et de la    satiété ainsi que par le biais d'envies alimentaires précises. C'est ainsi que l'on peut soudainement ressentir le besoin de manger une carotte ou du chocolat ou encore une pomme-de-terre : cela    répond à besoin physiologique.

Le plus difficile dans la méthode "Zermati", c'est d'avoir l'impression d'avoir mis le doigt sur une vérité et de voir qu'autour de soi, ce n'est pas toujours le cas.

Il me faut admettre que c'est un chemin personnel à parcourir et que c'est une "vérité" qu'il n'est pas toujours facile d'entendre.

On nous rabat les oreilles avec l'idée que la SEULE façon de maigrir, c'est de se priver. On nous répète inlassablement qu'il    existe une solution miracle, une vraie qui existe : ne plus manger de *** (à remplacer par l'aliment à la dernière mode) ou plus *** avec *** ou encore qu'il faut manger plus de ***. On nous le    dit tellement souvent et à tellement de sauces différentes qu'il est difficile de se rendre compte que ce n'est pas la seule vérité.

C'est vrai, avec un "vrai" régime, j'aurais déjà perdu pas mal de poids, mais aussi d'énergie et de bonne humeur. Régimer est pour moi synonyme de souffrance. Être obsédée par la nourriture encore plus qu'à l'ordinaire, non merci.Et puis, je sais que je vais souffrir pour maigrir, puis, souffrir pour maintenir ma perte de poids (combien de temps ?), puis souffrir parce que je n'y arriverai pas sur la longueur... Toute cette souffrance me décourage à l'avance !

En plus, malheureusement, j'ai perdu et la sensation de faim et la sentation de satiété donc je mange parcequ'on doit manger.

Je me sens mieux depuis que j'ai pris la décision de faire un bypass. Je ne suis pas guérie de mes problèmes alimentaires. Toute la semaine dernière, j'ai mangé au-delà de ma faim. Mais, visiblement, de manière raisonnable, puisque je n'ai pris qu'un kilo. Je sais qu'avec cette opération, je retrouverai le sentiment d'avoir faim et celui ou je saurai dire STOP, j'ai assez manger !

Aujourd'hui, j'ai des tonnes de réserves de nourriture dans mes armoires, dont des biscuits, du chocolat, des sodas, des cakes. Je  les regarde et je sais que je ne craquerai pas je les laisse pour mon ZHomme ;-)).

Dans un épisode des Simpsons, celui où Bart mange des sucreries et devient obèse. La jolie morale de la fin de  l'épisode c'est que Bart a compris que ce n'était pas bien d'être gros (sic) et hop ! Il ne mange plus de sucreries. C'est tellement simple ! Et tellement faux ! C'est tellement raccourci surtout !

Mais combien de temps faudra-t-il pour que les gens comprennent que les régimes ne sont pas la solution et qu'ils participent, au  contraire, au problème ? Ou peut-être, est-ce moi qui suis à côté de la plaque ?