Ronde oui, mais obèse plus jamais !

• Admission

L’admission est généralement prévue le matin (9 heures) du jour précédant l’intervention. Cette journée est utilisée pour procéder à un check-up complet : prise de sang, électrocardiogramme, radiographie des poumons, examen de la fonction pulmonaire, visite de l’anesthésiste. Tous ces contrôles sont nécessaires pour permettre la sécurité optimale du déroulement de l’intervention. Si vous prenez des médicaments, vous devez également le signaler à un membre de l’équipe.

Une première injection sous-cutanée est administrée en mesure préventive contre les thromboses.
Vous êtes invité à rester à jeun à partir de minuit le soir précédant l’intervention.

• Jour 0 : jour de l’intervention

Une heure avant l’intervention, vous êtes amené sur votre lit au bloc opératoire. Vous y êtes accueilli par l’infirmière du bloc opératoire et amené à la salle d’opération. Lorsqu’une perfusion vous a été posée dans le bras, l’anesthésiste se charge de votre anesthésie.

L’intervention dure en général entre 1 heure 1/2 et 3 heures. Bien que l’on commence, comme convenu, par une laparoscopie, il est possible que cette approche reste impossible. Votre médecin décidera alors de procéder à une intervention classique.

Après réveil de la narcose, vous êtes transféré au service des soins post-anesthésie (salle de réveil) où vous pouvez vous réveiller sous surveillance. Au réveil, vous risquez d’éprouver une douleur dans les épaules en raison du gonflement de l’abdomen pendant l’intervention. Une sensation de tension peut également être éprouvée dans la paroi abdominale ainsi qu’une douleur à hauteur de certains points de suture. La douleur est généralement légère et disparaît spontanément après quelques jours mais certains patients peuvent quand même avoir besoin d’une médication analgésique.

• Jour 1 : retour à la chambre

Le matin qui suit l’intervention, vous retournez dans votre chambre. Ce jour-là, vous êtes amené au service de radiologie pour y réaliser une radiographie de contrôle après avoir bu une petite quantité de produit de contraste. Cet examen confirme alors le passage correct du produit de contraste vers l’estomac. Une mobilisation précoce est conseillée en quittant le lit et marchant dans la chambre.
L’ingestion prudente de liquide est alors autorisée. En fonction des souhaits du patient, on peut commencer le jour même une alimentation liquide (p. ex., yaourt).

• Jour 2 : retour à la maison

Si tout continue à bien se dérouler avec une douleur acceptable et une possibilité suffisante de prise de liquide et de nourriture, vous pouvez déjà quitter le service. Un diététicien viendra encore vous expliquer l’évolution de la prise d’alimentation au cours des semaines suivantes. Une liste correspondante est remise à cette occasion.
Si vous ne vous sentez pas encore assez bien ou si l’un ou l’autre problème survient, il est à conseiller de rester 1 ou plusieurs jours de plus à l’hôpital jusqu’à ce que la situation soit parfaitement sous contrôle et que vous puissiez quitter le service sans risque.

• Quelques autres conseils importants :
  
  

Evitez les prises importantes de sucre.
Prenez de petits repas (évitez de « trop manger » !)
En cas de problèmes, contactez votre médecin traitant 

Vous pouvez toujours prendre contact avec le service de l’hôpital où vous avez été hospitalisé pour leur demander conseil

RESTEZ SOUS CONTROLE, MEME SI VOUS VOUS SENTEZ BIEN !!!