Un amaigrissement important chez des personnes obèses diminue les polluants dans l’organisme
Tous les jours, l’organisme est exposé à différentes sources de polluants qu'ils soient atmosphériques, alimentaires, ...
Mais sommes nous tous égaux face à la capacité de capter ces polluants ?
Que deviennent ces polluants stockés dans notre organisme ?
Quels effets ont-ils sur notre santé ?
Les travaux d'une étude, publiée le 15 décembre dans la revue Environmental Health Perspectives, répond à toutes ces questions.
Des chercheurs appartenant à des universités différentes (Paris-Descartes ; Pierre et Marie Curie ; Nantes) ont donc mesuré le taux de certains polluants contenus dans l’organisme chez 70 personnes obèses suivies à l’hôpital dans le cadre d’une chirurgie de l’obésité.
Leurs travaux montrent qu’un amaigrissement très important modifie la répartition des polluants dans l’organisme, et après plusieurs mois ces polluants sont absents de l'organisme.
Ces polluants ont des effets négatifs sur la santé des personnes souffrant d'obésité. Ils entraînent un retard dans l’amélioration des fonctions hépatiques et cardiovasculaires, habituellement entraînée par l’amaigrissement.
Au cours d’une journée classique nous sommes exposés à différents types de polluants. L’organisme élimine rapidement la plupart d’entre eux, mais certains résistent aux processus naturels d'élimination. Ces molécules s’accumulent alors dans les tissus vivants.
Chez l’homme, de nombreuses études montrent que cette persistance dans les tissus est due à une affinité particulière des cellules graisseuses pour ces polluants. Les chercheurs se sont donc légitimement posé la question de l’effet d’un amaigrissement drastique sur la teneur globale de ces polluants dans notre organisme.
Les équipes de scientifiques ont étudié les profils de près de 70 patients obèses suivis à l’hôpital pour une chirurgie de l’obésité associée à un régime. Grâce aux échantillons sanguins et tissus graisseux prélevés,ils ont pu estimer les teneur en polluants persistants dans l'organisme. Les mêmes mesures ont été effectuées chez des personnes minces.
Les résultats de ces travaux montrent que les personnes obèses ont une quantité totale de polluants 2 à 3 fois plus élevée que les personnes minces en raison d'une masse grasse plus grande.
Au cours d'un amaigrissement drastique induit par la chirurgie de l’obésité, l’analyse des chercheurs montre une augmentation de ces polluants dans le sang en vue de leur élimination. En effet, au bout de 6 mois à 1 an, on constate une diminution d'environ 15% de la quantité totale des polluants les plus abondants.
En parallèle, les personnes opérées ont été examinées sur le plan biologique et clinique. Les chercheurs ont ainsi constaté que l’amélioration des fonctions hépatiques, cardiovasculaires et pancréatiques n’était pas identique pour tous les individus. Plus précisément, ils ont montré que les personnes ayant les taux de polluants sanguins plus élevés avaient une amélioration des fonctions hépatiques et cardiovasculaires était la plus lente.
Dans tous les cas de figure, cette étude réalisée chez des personnes obèses constitue un argument supplémentaire en faveur des efforts de prévention contre la contamination par les polluants persistants.
Mais sommes nous tous égaux face à la capacité de capter ces polluants ?
Que deviennent ces polluants stockés dans notre organisme ?
Quels effets ont-ils sur notre santé ?
Les travaux d'une étude, publiée le 15 décembre dans la revue Environmental Health Perspectives, répond à toutes ces questions.
Des chercheurs appartenant à des universités différentes (Paris-Descartes ; Pierre et Marie Curie ; Nantes) ont donc mesuré le taux de certains polluants contenus dans l’organisme chez 70 personnes obèses suivies à l’hôpital dans le cadre d’une chirurgie de l’obésité.
Leurs travaux montrent qu’un amaigrissement très important modifie la répartition des polluants dans l’organisme, et après plusieurs mois ces polluants sont absents de l'organisme.
Ces polluants ont des effets négatifs sur la santé des personnes souffrant d'obésité. Ils entraînent un retard dans l’amélioration des fonctions hépatiques et cardiovasculaires, habituellement entraînée par l’amaigrissement.
Au cours d’une journée classique nous sommes exposés à différents types de polluants. L’organisme élimine rapidement la plupart d’entre eux, mais certains résistent aux processus naturels d'élimination. Ces molécules s’accumulent alors dans les tissus vivants.
Chez l’homme, de nombreuses études montrent que cette persistance dans les tissus est due à une affinité particulière des cellules graisseuses pour ces polluants. Les chercheurs se sont donc légitimement posé la question de l’effet d’un amaigrissement drastique sur la teneur globale de ces polluants dans notre organisme.
Les équipes de scientifiques ont étudié les profils de près de 70 patients obèses suivis à l’hôpital pour une chirurgie de l’obésité associée à un régime. Grâce aux échantillons sanguins et tissus graisseux prélevés,ils ont pu estimer les teneur en polluants persistants dans l'organisme. Les mêmes mesures ont été effectuées chez des personnes minces.
Les résultats de ces travaux montrent que les personnes obèses ont une quantité totale de polluants 2 à 3 fois plus élevée que les personnes minces en raison d'une masse grasse plus grande.
Au cours d'un amaigrissement drastique induit par la chirurgie de l’obésité, l’analyse des chercheurs montre une augmentation de ces polluants dans le sang en vue de leur élimination. En effet, au bout de 6 mois à 1 an, on constate une diminution d'environ 15% de la quantité totale des polluants les plus abondants.
En parallèle, les personnes opérées ont été examinées sur le plan biologique et clinique. Les chercheurs ont ainsi constaté que l’amélioration des fonctions hépatiques, cardiovasculaires et pancréatiques n’était pas identique pour tous les individus. Plus précisément, ils ont montré que les personnes ayant les taux de polluants sanguins plus élevés avaient une amélioration des fonctions hépatiques et cardiovasculaires était la plus lente.
Dans tous les cas de figure, cette étude réalisée chez des personnes obèses constitue un argument supplémentaire en faveur des efforts de prévention contre la contamination par les polluants persistants.
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