Ronde oui, mais obèse plus jamais !

Bonjour à tout le monde,

Face à leur problème de poids, les obèses réagissent différemment:

*soit on devient renfermé, amer, timide, ayant une vie sociale quasi-inexistante, et dans ce cas le malaise et visible,

*soit on devient la bonne amie de tout le monde, on rit, on discute et on range tous nos malaises bien profondément en nous, pour que personne ne sache à quel point on est mal...ce qui est beaucoup plus mon cas.


Je ne compte plus le nombre de personnes m'ayant affirmé que je n'avais pas du tout l'air d'être complexée, ceux qui disent "ah
non,  elle est grosse et elle assume"...et j'en passe.

Méfiez vous, le rire aussi est un mécanisme d'auto-défense...

Voilà une expression qui résume bien le by-pass... Le supplice de Tantale.

L'expression vient en grande partie de la mythologie grecque.

Tantale était un roi de Lydie, apprécié de Zeus. Il abusa de ses privilèges en dérobant des mets réservés aux Dieux pour les faire goûter aux mortels : le nectar et l'ambroisie.

L'outrage était manifeste, mais Tantale fit bien pire : pour "tester" le don de prescience que l'on attribuait aux Dieux sans réelle certitude, il égorgea l'un des fils de Zeus, Pélops, et le servit comme plat à la table du roi des Dieux, son père.

Celui-ci n'accepta évidemment pas l'affront qui lui était fait, et se vengea en condamnant Tantale, pour l'éternité, à la soif et la faim, alors même qu'eau et nourriture étaient à sa portée : plongé dans l'eau douce jusqu'au cou, Tantale voyait l'eau refluer chaque fois qu'il tentait d'y goûter, et les branches chargées de fruits qu'il était dans la capacité de saisir s'éloignaient de lui chaque fois qu'il tentait de s'en emparer. Ainsi donc, entouré d'abondance, Tantale était condamné aux affres du
manque.

L'expression ne connût pas un tel succès uniquement du fait de son appartenance à la mythologie grecque : les consonances du terme étant proches du verbe "tenter", le lien était simple et évident, et l'expression a vite été adoptée.

Pour ne pas subir les affres du manque, il faut avoir soigneusement préparé l'intervention, sur le plan psychologique.